tag:blogger.com,1999:blog-2633532234446832080.post3699259386022386858..comments2024-03-17T07:42:31.994+00:00Comments on e-gide: Gide et Bergson : incompréhension mutuelle ?Fabricehttp://www.blogger.com/profile/01108207045267760137noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-2633532234446832080.post-23373418589808689982020-07-03T14:40:19.663+01:002020-07-03T14:40:19.663+01:00Merci pour ces remarques et extraits qui ouvrent d...Merci pour ces remarques et extraits qui ouvrent de nouvelles pistes d'investigation.<br /><br />Le détour par Thibaudet, élève de Bergson, n'a en effet rien d'étonnant...<br />Fabricehttps://www.blogger.com/profile/01108207045267760137noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2633532234446832080.post-39955103848255382712018-05-06T16:56:13.478+01:002018-05-06T16:56:13.478+01:00Ce qui est marrant, c'est que dans le Journal ...Ce qui est marrant, c'est que dans le Journal des Faux Monnayeurs, Gide s'enthousiasme pour une citation de Thibaudet, rapportée par Martin du Gard (tout à la fin, p. 97-98 de l'édition 2017 de Gallimard l'Imaginaire), au sujet des personnages, au point de vouloir les épingler en tête du roman. <br /><br />"Le romancier authentique crée ses personnages avec les directions infinies de sa vie possible (...) Le génie du roman fait vivre le possible ; il ne fait pas revivre le réel"<br /><br />Or ces phrases sont vraiment le décalque de phrases de Bergson, dans Le rire (127-129 en Puf Quadrige) et L'évolution créatrice (100-101, même édition)<br /><br />"Chacun de nous, en jetant un coup d’œil rétrospectif sur son histoire, constatera que sa personnalité d'enfant, quoique indivisible, réunissait en elle des personnes diverses qui pouvaient rester fondues ensemble parce qu'elles étaient à l'état naissant (...) Mais les personnalités qui s'entrepénètrent deviennent incompatibles en grandissant, et, comme chacun de nous ne vit qu'une seule vie, force lui est de faire un choix. (...) La route que nous parcourons dans le temps est jonchée des débris de tout ce que nous commencions d'être, de tout ce que nous aurions pu devenir" (Evolution Créatrice : la suite du texte fait un parallèle entre "la nature" et "l'auteur" (de romans), qui l'un et l'autre peuvent réaliser à travers leurs créations plus d'une vie...)<br /><br />"peut-être faudrait-il distinguer ici entre la personnalité qu’on a et celles qu’on aurait pu avoir. (...) Revenir sur ses pas, suivre jusqu’au bout les directions entrevues, en cela paraît consister précisément l’imagination poétique. (...) Si les personnages que crée le poète nous donnent l’impression de la vie, c’est qu’ils sont le poète lui-même, le poète multiplié, le poète s’approfondissant lui-même dans un effort d’observation intérieure si puissant qu’il saisit le virtuel dans le réel et reprend, pour en faire une œuvre complète, ce que la nature laissa en lui à l’état d’ébauche ou de simple projet." (Le rire)<br /><br />Les personnages d'un romancier sont faits de "rebuts" de lui-même, écrit Gide, (JFM, 86), terme qui fait écho à "débris" ou aux plus amènes "ébauche" et "projet"<br /><br />(Le couple "possible/réel" rappelle également Aristote (Poétique, ch. 9), même si la notion de "possible" n'a pas le même sens chez lui, "[L]e rôle du poète est de dire non pas ce qui a lieu réellement, mais ce qui pourrait avoir lieu dans l'ordre du vraisemblable ou du nécessaire. Car la différence entre l'historien et le poète (...) est que l'un dit ce qui a eu lieu, l'autre ce qui pourrait avoir lieu").<br /><br />Toutefois il me semble qu'il y a plusieurs différences entre Gide et Bergson sur ce point :<br />- Gide note qu'on ne comprend chez autrui que ce qu'on a éprouvé (JFM, 61). Mais il paraît conférer en même temps une réelle altérité à ses personnages, et dit ne s'intéresser qu'à ce qui diffère de lui (JFM, 76-77). Bergson est plus radical : "les âmes ne sont pas pénétrables les unes aux autres", et même "nous ne croyons pas que l'observation des autres hommes soit nécessaire au poète tragique".<br />- l'idée de virtualités germinatives originelles, qui sont liées chez Bergson à une critique de la thèse biologique de l'hérédité de l'acquis, ramène finalement le travail artistique au statut de prolongement de la nature, comme chez Aristote, et presque de production indirecte de la nature, comme chez Kant. Gide est clairement moins métaphysicien. Ce qu'on trouve chez lui, c'est plutôt une mythologie de l'autonomie des personnages.Antoinehttps://www.blogger.com/profile/10711213373433800741noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2633532234446832080.post-26058407440644911572012-11-06T15:49:37.445+00:002012-11-06T15:49:37.445+00:00une incompréhension mutuelle bien retranscrite dan...une incompréhension mutuelle bien retranscrite dans le dessin<br /><br />Karinebonne mutuellehttp://santassure.fr/noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2633532234446832080.post-65347442075420274702010-06-02T12:57:45.458+01:002010-06-02T12:57:45.458+01:00Intéressant!!!!Intéressant!!!!Mutuelle-Assur.comhttps://www.blogger.com/profile/17460235178228037396noreply@blogger.com