Le 4 juin 2012 à l'Espace culturel du
Lavandou, Raphaël Dupouy présente en avant-première son film Théo
Van Rysselberghe. Du Nord au Sud.
Présentation du film :
« Ce film aborde tour à tour les différentes périodes de la vie et de l’œuvre de Van Rysselberghe: son enfance à Gand (Belgique) ; ses études artistiques à Bruxelles ; son voyage à 20 ans en Espagne, puis au Maroc en 1884 où il rencontre le sculpteur belge Constantin Meunier ; son retour à Bruxelles ; sa rencontre déterminante avec Emile Verhaeren; sa découverte du néoimpressionnisme de Seurat ; ses voyages dans toute l’Europe; son implication dans le Salon des XX; son installation à Paris puis dans le Midi en 1911; ses liens avec les peintres Cross, Signac, Denis, Luce, Manguin, etc ; sa vie à Saint-Clair (Var) avec sa femme Maria, sa fille Elisabeth et son frère l’architecte Octave; sa grande amitié avec l’écrivain André Gide qui lui rendra régulièrement visite au Lavandou; et sa disparition en 1926 à Saint-Clair.
Ce film recueille les interviews de CatherineGide (petite-fille du peintre), Ivonne Papin-Drastik (Conservateur en chef du musée de Lodève), Nicole Tamburini (historienne de l’art) Mireille de Lassus (Historienne de l’art), Jean-Paul Monery (conservateur en chef du musée de l’Annonciade à Saint-Tropez) et de divers spécialistes de l’oeuvre de TVR. »
Film qui accompagnera également
l'exposition « Théo Van Rysselberghe, l'instant sublimé »
qui s'ouvre le 9 juin au Musée de Lodève et se prolongera jusqu'au
21 octobre.
« Le Musée de Lodève propose du 9 juin au 21 octobre 2012, une exposition en hommage à Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre belge majeur du 20e siècle et principal représentant du néo-impressionnisme en Belgique. Centrée autour d’un choix d’environ quatre-vingts œuvres des années 1882-1917, l’exposition porte un regard sur la manière dont Théo Van Rysselberghe sublime ses sujets, à l’image d’un instantané presque photographique. Au travers de compositions savantes, par le jeu de cadrages très particuliers d’une fascinante frontalité, le peintre nous propose des sujets dont l’anecdote est bannie. Dans ses paysages dont l’homme est absent, dans ses portraits mettant en scène des êtres habités et rêveurs, Van Rysselberghe utilise une subtile « alchimie de couleurs » qui contribue à transcender l’instant présent et à lui donner un caractère construit, presque irréel.Grâce à une sélection ciblée, le parcours thématique est rythmé par les grandes étapes stylistiques mises en œuvre par le peintre : du réalisme à l’impressionnisme en 1886, de l’adoption de la touche divisionniste en 1888 jusqu’à son apogée dans la fin des années 1890, puis le choix d’un style plus personnel à partir de 1903 et enfin un retour vers le classicisme à partir des années de guerre qui marque également sa rupture avec Paul Signac dont il était très proche jusqu’alors.Un cabinet graphique met en exergue les liens privilégiés qu’entretient le peintre avec le cercle intellectuel de l’époque, notamment les peintres Paul Signac, Maurice Denis, Edouard Vuillard, les poètes et écrivains Emile Verhaeren, André Gide, Francis Viélé-Griffin, le compositeur Georges Flé... »
Autour de l'exposition : Un film
documentaire de 26 minutes sur le peintre est réalisé par Raphaël
Dupouy à l’occasion de l’exposition. Performance poétique :
Expo’ésie, le dimanche 22 juillet dans le cadre du festival de
poésie Voix de la méditerranée. Conférence « Théo Van
Rysselberghe et le néo-impressionnisme » par Nicole Tamburini
le jeudi 20 septembre 2012 à 18h30. Spectacle de danse par la
compagnie « Les gens du quai » le jeudi 11 octobre 2012 à
20h. Et pour les enfants des fiches-parcours invitant à une
découverte de l’exposition.
Du 14 au 16 juin 2012 la Denyson University
de Granville (Ohio) accueille le colloque « André Gide à la
frontière » avec de nombreux intervenants :
GENOVA, Pamela (University of Oklahoma)
: “Does Gide Pertain?: Twenty-first Century French Studies and the
Role of Writers Past ”
MASSON, Pierre : “Gide et les
frontières intérieures”
PUTNAM, Walter : “Gide à la lumière
de la littérature-monde”
SAGAERT, Martine (Université du
Sud-Toulon-Var, France) : “Gide Hors-Cadre”
SAVAGE BROSMAN, Catharine : “Gide à
la pointe du bonheur”
SEGAL, Naomi : “Gide’s Skin”
WITTMAN, Jean-Michel (Université Paul
Verlaine – Metz) : “La terre la plus riche, dit Carey, est la
terreur du premier émigrant.” : Gide face aux terres “en marge
de la culture, barbares et méconnues”
BENJAMIN, Martine (Princeton
University) : “Sur les traces d’ André Gide et d’ André
Malraux, « compagnons de routes » à Berlin et en URSS.”
BERTRAND, Stephanie : “ « Je
ne suis pas pareil aux autres ! » : le « je » gidien, entre désir
de singularité et tentation de banalité“
CANO, Christine (Case Western Reserve
University) : “Gide at the Frontier of the Nouvelle Vague”
CONNER, Tom (St. Norbert College) :
DEBARD, Clara : “La collaboration
artistique entre André Gide et Jacques Copeau : Amal et la lettre du
roi”
DIVAY, Gaby (University of Manitoba) :
“Gide Crossing German, Canadian and American Borders”
DUBOIS, Elsa : “Le personnage gidien
: la (re)conciliation du roman et du mythe”
JAMES, Allison (University of Chicago)
: “The fait divers at the Frontier of Fiction: Rhetoric and Voice
in Gide’s Documentary Texts”
KOFFI-TESSIO, Marie-Hélène (Columbia
University): “André Gide à la frontière; Gide et le monde noir”
MORELLO, André (Université du Sud
Toulon-Var) : “Lire Bossuet au Congo: Gide à la frontière des
préjugés et de l’ethnologie”
PILLET, Claude (Paris-IV Sorbonne) :
“Gide et le Haut-Pays (1940-1945)”
Les 15 et 16 juin 2012, l'Université
Toulouse II-Le Mirail et l'Institut IRPALL accueille des journées
d'étude sur le thème « Figure(s) du musicien : corps, gestes,
instruments en texte » dans le cadre du programme « Musique
et Littérature : dialogues intersémiotiques ». Avec entre
autres le vendredi 15 juin (Maison de la Recherche, salle D30) :
Anne-Claire GIGNOUX (Lyon III) : Les
figures de l’interprète dans Si le grain ne meurt d’André Gide
Maja VUKUSIC ZORICA (Zagreb) : La
musique est une « bonne métaphore » - Gide et Chopin :
instruments, corps, gestes
Plus d'informations sur le site de l'université
Les Thibault, Roger Martin du Gard,
trad.Georges Nikas, Hestia, Athènes 2012
Pour accompagner la parution des
Thibault, de Roger Martin du Gard, traduits en grec par
Georges Nikas (Editions Hestia), la section hellénique de l'AMOPA et
le Service des Examens et des Certifications de l'Institut Français
de Grèce organisent une « Matinée littéraire : André Gide -
Roger Martin du Gard » le samedi 23 juin 2012 de 10h à 13h à
l'auditorium de l'Institut Français d'Athènes.
Au programme :
- « André Gide, l'auteur et son
œuvre » : conférence de Nicolas Christodoulou.
- « André Gide : La symphonie
pastorale. Genèse, structure, intertexte » : conférence de
Frank Lestringant, professeur à l'Université de Paris - Sorbonne.
Invité d'honneur.
- « Roger Martin du Gard :
Présentation de la trilogie : Les Thibault » : conférence du
traducteur de la trilogie Georges Nikas, en présence de la
secrétaire générale de l'Association des amis de l'auteur, Mme
Charlotte Andrieux.
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