jeudi 7 janvier 2010

Lafcadio chez J.-J. Schuhl

«Je viens de me taper Les Caves du Vatican, c’est d’une bêtise !», déclare Jean-Jacques Schuhl à Nelly Kaprièlian pour Les Inrocks. L'auteur d'Ingrid Caven a pourtant introduit Lafcadio dans l'Entrée des fantômes, son nouveau roman paru chez Gallimard qui s'ouvre par l'ébauche d'un roman fantastique inachevé avant de mettre en scène des personnages à cheval entre réalité et (auto)fiction.

«C’est un personnage dans un livre de Gide, écrivain que pourtant je n’aime pas. Je viens de me taper Les Caves du Vatican, c’est d’une bêtise !», déclare donc Jean-Jacques Schuhl qui précise : «Mais au milieu, il y a Lafcadio, un bâtard apatride venu des Carpates. Rigaud et Breton* aimaient ce personnage, qui m’a intéressé pour son côté dada, il joue tout aux dés, a un côté provocateur glacé, très Tristan Tzara, Francis Picabia. Il m’a fait penser à un dandy punk, à un Yves Adrien d’aujourd’hui, froidement désespéré.»

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