lundi 24 septembre 2012

Six rendez-vous cette semaine


Demain mardi 25 septembre à 10 heures sur France Culture, Adèle Van Reeth reçoit Pierre Masson dans son émission Les nouveaux chemins de la connaissance consacrée toute cette semaine au thème « Liberté chérie ? ». Sous le litre « André Gide, une liberté absolue ? », il sera question essentiellement des Caves du Vatican. Il y aura donc de l'acte gratuit dans l'air... L'émission sera à réécouter à partir de la page de France Culture et ensuite des documents sonores de ce blog.


Du 24 septembre au 23 octobre, l'exposition « André Gide et les siens » à l'Institut Pierre Wiener de Luxembourg raconte à travers une centaines de photographies réunies par Jean-Pierre Prévost et Peter Schnyder le parcours d'André Gide : sa famille, ses amis proches dont ceux au Luxembourg, ses amours, ses voyages, ses lieux de vie et bien sûr sa fille Catherine. Le 26 septembre Pierre Masson évoquera « André Gide, ses amis et son travail » et Peter Schnyder « André Gide heute » lors d'une conférence en français et en allemand. Et le 22 octobre Frank Wilhelm retracera l'amitié entre André Gide et Aline Mayrisch.


Du 26 au 30 septembre se déroulent les Correspondances de Manosque qui consacreront bien entendu une large part à la nouvelle édition de la Correspondance André Gide-Jean Giono éditée par les Amis de Jean Giono. Au Paraïs, maison de Jean Giono à Manosque, les lettres entre les deux hommes seront à voir du jeudi au samedi 10h-12h, 14h30-17h, et le dimanche 10h-13h. Samedi 29 septembre à 11h, une lecture de ces lettres sera proposée par les comédiens par Claude Giraud (Gide) et Éric Challier (Giono).


Et pour le dernier jour de l'exposition « André-Gide André Malraux : 30 ans d'amitié » à la Mairie du 11e arrondissement de Paris, son commissaire Jean-Pierre Prévost vous propose une visite guidée le samedi 29 septembre à 10h30.

samedi 22 septembre 2012

The words, de Jen Mazza

En attendant le jour où l'on peindra des e-books... Une exposition à voir jusqu'au 14 octobre à la Stephen Stoyanov Gallery à New-York. Et sur le site de l'artiste.




Jen Mazza, Symphonie Pastorale, Recto, 2012, huile sur toile, 10x12 inches



 Jen Mazza, Symphonie Pastorale, Verso, 2012, huile sur toile, 10x12 inches



Jen Mazza, Gide Narcisse, 2012, huile sur toile, 10x12 inches

 

jeudi 20 septembre 2012

Trois parutions




Le tome 2 de Gide l'inquiéteur, 1919-1951 : Le sel de la terre ou L'inquiétude assumée, par Frank Lestringant est paru hier chez Flammarion. 1281 pages de texte, 144 pages de notes, un cahier photographique. Présentation de l'éditeur :

Gide, après 1918, invente le personnage de l'intellectuel moderne, un rôle que Sartre et Foucault, entre autres, assumeront à leur tour d'après son exemple. Gide n'a ignoré aucun des grands courants de son siècle, symbolisme, naturalisme, dadaïsme, surréalisme, réalisme socialiste. Acteur majeur de la vie littéraire et intellectuelle pendant plus d'un demi-siècle, Gide a bien mérité le titre de « contemporain capital » qui lui a été décerné de son vivant.
Car Gide est bien l'adversaire de la société bien pensante qui l'a engendré à son dam. Or ce grand témoin, dont l'influence critique, voire révolutionnaire, n'a cessé de s'étendre, a été le maître à penser de plusieurs générations.
 Ce second volume de sa biographie couvre les trente-trois dernières années de sa vie. C'est le Gide de la seconde maturité, dont l'influence déborde les frontières, un Gide omniprésent dans le débat public, qu'il s'agisse d'interroger les rapports entre religion et morale, de dénoncer les abus de la colonisation, d'exalter ou de critiquer le communisme soviétique, de prôner la liberté de l'individu face aux oppressions.
 C'est à Gide que nous devons certaines de nos libertés, quelques-unes aussi de nos interrogations en matière de morale sexuelle, de tolérance religieuse, ou de dialogue entre les peuples et civilisations.
La leçon de Gide, soixante ans après sa mort, est plus que jamais actuelle





Les éditions Orizons avaient déjà publié en 2009 les Poésies d'André Walter, illustrées par Christian Gardair. Elles donnent cette fois une étude de Justine Legrand (voir aussi ici une rencontre avec l'auteur sur le site Orizons Universités). Présentation de l'éditeur :


L’exhortation d’André Gide à lire son œuvre en adoptant un point de vue esthétique résonne à certains égards comme un appel à se détourner des considérations morales. La découverte de ce qu’il nomme sa « normale » est l’occasion, selon lui, de rétablir un certain équilibre entre les différentes sexualités, avec pour objectif principal la légitimation de l’homosexualité. Dans son œuvre de fiction, Gide s’attache à présenter les défauts de tout ce qui est défini a priori comme étant la norme, ne reculant pas à mettre en lumière les travers du modèle familial bourgeois. Grâce à cette volonté de dépasser l’idée selon laquelle l’homosexuel se trouve en dehors de la norme, Gide propose une véritable réflexion sur l’homosexualité et la place de l’homosexuel dans notre société. Le concept des études de genre développé quelques années après la mort de Gide trouve donc au sein de l’œuvre gidienne les racines de son existence. Être homosexuel, selon Gide, ne peut plus être compris comme être malade, être déviant ou être pervers, mais doit s’entendre comme le fait d’exister selon soi et ses désirs avec la conscience des acquis liés à son entourage socioculturel.


(lien provisoire, pas encore recensé sur le site de l'éditeur)
Charles-Louis Philippe Romancier, Études réunies et présentées par David Roe, 
PUBP, coll. Littératures, publié par le CELIS, 2012, 230p, 16€
ISBN papier: 978-2-84516-516-8, pdf: 978-2-84516-517-5


Les Actes du colloque des pour le centenaire de sa mort 12 et 13 novembre 2009 à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand viennent de paraître aux PUBP avec l'aide du CELIS. Les gidiens Claude Foucart (L’enthousiasme de Charles-Louis Philippe pour Nietzsche, entre Mallarmé et Gide), Martine Sagaert (Gide et les manuscrits de Charles-Louis Philippe) et Pierre Lachasse (Gide et les manuscrits de Charles-Louis Philippe) sont à signaler entre de nombreuses autres contributions intéressantes. Présentation de l'éditeur :
En mettant l’accent sur l’écrivain plutôt que sur l’homme, cet ouvrage a voulu établir si un siècle plus tard le jugement de Gide sur son ami Charles-Louis Philippe a toujours cours. Les contributeurs, d’origines et d’intérêts très divers et qui pour la plupart découvraient Philippe, dressent un tableau complexe et nuancé. Philosophes ou stylisticiens, comparatistes ou sociologues de la littérature, tous reconnaissent et éclairent l’œuvre d’un romancier et conteur original autant par son style et ses techniques que par sa matière et sa vision, et loin du post-naturaliste naïvement autobiographique de la légende. Œuvre « féconde, vivifiante, moralisatrice (dans plus d’un sens) et belle » (Valery Larbaud).




mardi 18 septembre 2012

Gide-Malraux : 30 ans d'amitié



Depuis le parvis de la mairie du XIe arrondissement de Paris où nous toise Léon Blum, sculpté par Philippe Garel, il faut suivre les affichettes grises et bleues jusqu'au deuxième étage du bâtiment, la salle des fêtes. C'est là, sous les fresques joyeuses de Victor Prouvé, que se déploient les panneaux de la nouvelle exposition réalisée par Jean-Pierre Prévost : « Gide-Malraux : 30 ans d'amitié ». Là qu'il y a deux ans déjà il nous présentait « André Gide : un album de famille ».


 

La famille, justement. L'exposition s'ouvre par la présentation de celles de ces deux hommes que tout sépare – milieu d'origine, âge surtout – et par la liste de tout ce qui les rapprochera pourtant : « art et culture », « musique et voyages », « politique et social », « amis et communication », « le bonheur et la mort » sont autant de thèmes soulignés par Jean-Pierre Prévost et qu'on retrouvera au fil de quelques 200 documents.





  Alors bien sûr, on attend, on guette la photographie inédite qui montrerait Gide et Malraux ensemble, puisqu'on connaît surtout d'eux celles prises en juin 35 au congrès de la Mutualité, et celle du Cap d'Ail où ils passent une semaine ensemble en 1942. Il n'y en a pas. Ou elle reste à retrouver. Ce dont on doute lorsqu'on voit le travail de recherche, de collecte, de restauration et de présentation de Jean-Pierre Prévost.





De l'article « Aspect d'André Gide », signé André Malraux dans Action de mars-avril 1922 à la mise à l'index de Gide par le Vatican en 1952, leurs voyages, projets éditoriaux, combats, amours et amitiés défilent, éclairés par de jolis documents. Ici un télégramme de Malraux à Gide au sujet de Thaelmann, là les photographies de Pierre Herbart en Indochine. Et surtout des extraits nombreux des Cahiers de la Petite Dame, qui adopte Malraux dans le clan du Vaneau et en tire les meilleurs portraits.




Tout au long de cet axe principal Gide-Malraux, Jean-Pierre Prévost plonge donc des lignes dans les milieux politique, littéraire et intellectuel de ces décennies riches et mouvementées. Et réussit son pari d'une exposition initiatrice qui donne envie de lire et de mieux connaître ce « tandem stimulant », comme le nomme Peter Schnyder. A ses côtés lors du vernissage, Florence Malraux saluait elle aussi cette présentation dense, qu'on aura plaisir à retrouver dans le livre qui en sera tiré l'an prochain.



 


 Gide/Malraux
1921>1951
30 ans d'amitié

Exposition proposée par la Fondation Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost, avec le soutien de l'association Amitiés Internationales André Malraux et l'association des Amis de Pontigny-Cerisy.

Exposition ouverte du 14 au 28 septembre.
Du lundi au vendredi de 10h à 17h, jusqu'à 19h30 le jeudi.
Salle des fêtes - Mairie du 11e arrondissement de Paris. Entrée libre.





mercredi 12 septembre 2012

Barabbas

Pär Lagerkvist, Barrabas,
traduction de Marguerite Gay et Gerd de Mautort
avant-propos de Lucien Maury, lettre d'André Gide
Librairie Stock, Delamin et Boutelleau, 1950, Paris




« Mon cher Lucien Maury*

N'en doutons pas : le Barabbas de Pär Lagerkvist est un livre remarquable ; et je vous sais grand gré de m'en avoir réservé la primeur, ainsi que vous aviez déjà fait pour le Nain du même auteur, qui fut si chaleureusement accueilli par la critique et par le public il y a trois ans**.
Lorsque vous m'avez apporté la traduction de Barabbas, vous avez tant fait que de me donner grand désir de le lire ; mais je ne pouvais me douter encore de l'extrême intérêt que je prendrais à ma lecture. Au surplus, j'y étais merveilleusement (et je n'ose dire providentiellement) préparé par l'Histoire des Origines du Christianisme, dans laquelle j'étais plongé depuis un mois. Renan m'avait magistralement mis à même de comprendre avec quelle intelligente exactitude Par Lagerkvist avait mis en valeur les mystérieux ressorts d'une conscience à l'état naissant, secrètement tourmentée par le Christ, alors que la doctrine chrétienne restait encore elle-même en formation, et que le dogme de la résurrection dépendait du témoignage flottant des crédules, en passe de devenir des croyants.
Dans ce que vous m'aviez dit d'abord, cher Maury, je ne pouvais qu'entrevoir à quel point le récit des aventures de Barabbas était lié à l'histoire de la crucifixion du Sauveur ; à quel point l'évolution trouble du bandit restait en fonction de ce qu'il avait vu sur le Golgotha, ou cru voir, et de tous les « on dit » qui suivirent de près cette divine tragédie — dont devait dépendre par la suite le sort de l'humanité presque entière. Et c'est bien là le « tour de force «  de Lagerkvist, de s'être maintenu sans défaillance sur cette corde raide tendue à travers les ténèbres, entre le monde réel et le monde de la Foi.
La dernière phrase du livre reste (volontairement sans doute) ambiguë : « quand il sentit venir la mort dont il avait toujours eu si grand'peur, il dit dans les ténèbres, comme s'il s'adressait à la nuit : A toi je remets mon âme ».
Ce « comme si » laisse douter si ce n'est pas au Christ plutôt, et sans trop s'en rendre compte qu'il s'adresse : et si le Galiléen finalement « ne l'a pas eu ». Vicisti Galileus***, comme disait Julien l'Apostat.
Vous m'affirmez, cher Maury, que cette ambiguïté existe également dans le texte original. La langue suédoise nous a donné, nous donne encore des œuvres si remarquables que bientôt il va devenir indispensable, à l'homme qui se veut cultivé, de la savoir pour pouvoir bien apprécier le rôle important que la Suède s'apprête à jouer dans le concert européen.

ANDRÉ GIDE. (Octobre 1950) »

in Pär Lagerkvist, Barrabas,
traduction de Marguerite Gay et Gerd de Mautort
avant-propos de Lucien Maury, lettre d'André Gide
Librairie Stock, Delamin et Boutelleau, 1950, Paris


_________________________

* On sait l'intérêt de Gide pour les littératures étrangères. La littérature scandinave n'y échappe pas et dans le troisième volume du Répertoire des lectures d'André Gide (Birkbeck College, 2006), Patrick Pollard lui consacre une large part. Lucien Maury (1872-1953) fut l'un des passeurs entre Gide et la Suède qu'il découvre entre 1901 et 1907, alors qu'il est lecteur de français à l'université d'Uppsala. Critique, il signe dès 1911 des articles élogieux sur les œuvres de Gide, avant de créer en 1919 la collection Bibliothèque scandinave aux éditions Stock. On lui doit la publication en France de plus de soixante-dix ouvrages dont ceux d'August Strindberg, Selma Lagerlöf, Pär Lagerkvist, Herman Bang, Sigrid Undset... Il choisit notamment de mettre le projecteur sur les écrivains prolétariens comme en témoigne son Panorama de la littérature suédoise contemporaine (Le Sagittaire, 1940).
** Le Nain est paru en 1944 en Suède et en 1946 en France dans une traduction de Marguerite Gay et avec un avant-propos de Maury, dans la Bibliothèque scandinave de Stock, Delamain et Boutelleau. Langerkvist obtiendra le Prix Nobel en 1951, un an après la sortie de Barabbas qui fera l'objet d'adaptations cinématographiques en 1953 et en 1962 dans la version de Richard Fleischer avec Anthony Quinn dans le rôle titre.
*** Sic pour « Vicisti, Galilæe », « Tu as vaincu, Galiléen », mot visionnaire mais apocryphe de Julien à sa mort en 363 à la bataille de Ctésiphon, mis dans la bouche de l'empereur un siècle plus tard par l'historien chrétien Théodoret de Cyr.

mardi 11 septembre 2012

Les Faux-monnayeurs : billet agrégatif

(Ce billet est régulièrement mis à jour)


MàJ du 10 octobre 2012 : Une journée d'agrégation sur les Faux-monnayeurs est organisée samedi 8 décembre 2012 par le Centre d’études et de recherches interdisciplinaires de l’UFR LAC (Lettres, arts, cinéma), équipe Littérature au présent, de l'Université Paris-Diderot.


Le Centre Hubert de Phalèse propose un index en ligne des Faux-monnayeurs (conçu avec Hyperbase et basé sur le Folio n°879) : pas très sexy mais indispensable pour naviguer rapidement dans cette œuvre par occurrences et mots-clés (on remarquera par exemple la fréquence des mots "amis" et "amitié").

Pour rappel, Hubert de Phalèse est une équipe de recherche fondée en 1989 par Henri Béhar (directeur), Michel Bernard, Jean-Pierre Goldenstein, Pascal Mougin, et Patrick Rebollar. Elle est aujourd'hui dirigée par Michel Bernard. Sa mission est de développer les études littéraires assistées par ordinateur et de diffuser ces nouveaux savoirs. L'équipe est l'auteur collectif de la collection Cap'Agreg, publiée à Paris chez Nizet.



Faut-il faire les frais du second volume des Romans et Récits. Œuvres lyriques et dramatiques dans la Bibliothèque de la Pléiade ? Sachant qu'il n'existe pas à ce jour d'édition critique des Faux-monnayeurs, on y trouvera en plus de la notice établie par Alain Goulet, un ensemble de notes et variantes du texte.

Notes et variantes toutefois incomplètes, comme le déplorait Alain Goulet lui-même lors du colloque de présentation de la cette nouvelle édition en Pléiade en 2009 à la BnF. Ce résumé de son intervention donne une idée du contenu des brouillons et variantes.Il nous transmet également la bibliographie de ses écrits sur le sujet.



Spécialement réuni pour les candidats à l'agrégation par Pierre Masson et Jean-Michel Wittmann, Le roman somme d'André Gide. Les Faux-monnayeurs fait le point sur la recherche autour du plus complexe des livres de Gide. Un incontournable qui compile encore des exercices spécifiques au concours.

De Pierre Masson toujours, signalons l'édition revue et augmentée de Lire les Faux-monnayeurs aux Presses Universitaires de Lyon. Nous avions fait la liste de ces ouvrages-clés dans ce billet.



Et quelques pistes intéressantes et chemins d'approches détournées :

- Sur la réception du roman, on pourra consulter le dossier critique constitué par Gidiana.

- Atefeh Askarian-Amiri et Leylâ Ghafouri Gharavi : L’art gidien à la recherche de l’identité perdue : le cas des Faux-Monnayeurs (La Revue de Téhéran, n° 58, septembre 2010)


- Le dossier rassemblé par une classe d'Hypokhâgne dans le cadre d'une analyse du genre romanesque. Thèmes étudiés : ange/diable, aventure/liberté, respirer/étouffer, solitude, argent/monnaie/fausse monnaie, sentiments, sentiments, amitié, vérité/mensonge, espace.

- Sur le rôle important de la psychanalyse dans le roman, cet article de Jean-Yves Debreuille paru dans la revue Semen.

- Alain Goulet : En remontant à la source des Faux-monnayeurs I (BAAG n°146, avril 2005, p. 185-21)
et En remontant à la source des Faux-monnayeurs II (BAAG n°147, 2005, p. 327-337)

- Du côté du Journal des Faux-monnayeurs, cet article de Louis Hay : Autobiographie d’une genèse, le Journal des Faux-Monnayeurs (La Littérature des écrivains; Ecrire hors des pages, Genesis, n°23)

- David Keypour : Lecture mythocritique des Faux-Monnayeurs d'André Gide (LittéRéalité, Vol 8, No 1, 1996)

- Maria Neves Salete : Structures romanesques dans Les Faux-Monnayeurs de Gide (Fragmentos, DLLE/UFSC, Florianopolis, n°1, janvier-juin 1986, pp. 154-177)

- Sabine Sellam : Les Faux-Monnayeurs : à la recherche de formes nouvelles (Travaux et Recherches de l'Université de Marne-la-Vallée)

- Une interview donnée par Françoise Giroud qui projetait de tirer un film du roman.

- Et bien sûr la version cinématographique réalisée par Benoit Jacquot, avec ses partis pris.

vendredi 7 septembre 2012

Rendez-vous en septembre



Gide-Malraux : 
30 ans d'amitié en photos

Du 14 au 28 septembre, la Mairie du 11e vous invite à découvrir 100 photos souvent inédites provenant de collections privées, permettant de redécouvrir André Gide et André Malraux et leurs œuvres, leurs combats, leurs vies privées et leurs apports à notre culture contemporaine.
Exposition proposée par la fondation Catherine Gide et Jean-Pierre Prévost (auteur entre autres de Gide : un album de famille), avec le soutien de l’association Amitiés Internationales André Malraux et l’association des Amis de Pontigny - Cerisy.

Exposition ouverte du 14 au 28 septembre.
Du lundi au vendredi de 10h à 17h, jusqu’a 19h30 le jeudi.
Salle des fêtes - Mairie du 11e




André Gide et les siens, 
expo et conférence

Du 24 septembre au 23 octobre, l'Institut Pierre Wiener de Luxembourg accueille une exposition intitulée "André Gide et les siens", organisée avec "Le Cercle des Amis de Colpach" et le CCRN. Un ensemble de documents réunis là encore par Jean-Pierre Prévost. Deux conférences prolongeront l'exposition mercredi 26 septembre. Présentation :

L’histoire commence dans le salon du poète Francis Vielé-Griffin, en 1899, lorsque le jeune auteur de Paludes, André Gide, rencontre le peintre Théo van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le début d’une grande et belle amitié, qui trouvera un prolongement familial quand André et Elisabeth van Rysselberghe, fille de Théo et Maria, choisiront de donner naissance à un enfant, hors de toute union officielle. Leur fille, Catherine, naît le 18 avril 1923. L’identité de son père n’est connue que de grand-mère Maria – la « Petite Dame» -, le témoin privilégié de ce « climat » familial somme toute si cher à l’auteur des Nourritures terrestres (cf. Cahiers de la petite dame). Cet album de souvenirs, conçue par Jean-Pierre Prévost avec l’aide précieuse de Peter Schnyder et Pierre Masson, trace ainsi les contours étendus, mais choisis, de cette singulière famille. Voici des lieux aimés (e.a. le Château de Colpach, Dudelange et La Messuguière à Cabris) et des figures amies (e.a. les familles Mayrisch – de Saint-Hubert, Viénot), des souvenirs de voyages (e.a. au Grand-Duché de Luxembourg) et des rencontres multiples.

Conférences mercredi 26 septembre à 18h30 :
Pierre Masson : Histoires d'amitié dans la vie et l'œuvre d'André Gide (en français)
Peter Schnyder : André Gide heute (en allemand)