dimanche 22 juin 2014

Tout un plat




La vente Carjaval du 12 juillet 2014 à 14h30 à Antibes présente au lot 363 un plat en faïence émaillée qui semble tout droit sorti de la Villa Montmorency...



Lot 363
André METTHEY (1871-1920) - Important plat en faïence émaillée

Important plat en faïence émaillée à décor polychrome en rosace de végétaux stylisées d'inspiration orientale, sur un fond beige craquelé.
Marque au dos.
Etiquette ancienne de Collection annotée "Gide" et résidus d'étiquette ancienne.
Ancienne collection André Gide.
D : 58,5 cm

Estimation : 1 000 € / 1 500 €



vendredi 20 juin 2014

Exposition, de Cahors au Congo





Marc Allégret, Voyage au Congo
© Ministère de la Culture et de la Communication, 
Médiathèque de l'architecture et du patrimoine


« L’exposition Voyage au Congo est articulée autour de la présentation des photographies de Marc Allégret et de la projection du film réalisé par Marc Allégret et cosigné par André Gide, lors de leur périple de dix mois en Afrique équatoriale française, en 1925-1926, de l'embouchure du Congo au lac Tchad, puis au nord du Cameroun.

Plus de quatre-vingt photographies, empreintes de fascination pour les corps africains, sont accompagnées d’extraits du Voyage au Congo et du Retour du Tchad, rédigés par André Gide et publiés en 1927 et 1928, témoignant de la prise de conscience par l’écrivain de l’asservissement des populations par les compagnies concessionnaires dans les zones forestières, de leurs abus, de la brutalité de leurs pratiques et de la complicité de l’administration coloniale. L’ensemble photographique réalisé par Marc Allégret, posant un regard humaniste sur les hommes et les femmes rencontrés tout au long de leur périple, donnent à voir un territoire peu connu mais n’a de caractère réellement ethnographique que dans la zone peuplée par les Massa (Musgum) le long du fleuve Logone.

Véritable plaidoyer contre le travail forcé et les carences du système colonial, le Voyage au Congo marque pour André Gide le début de son engagement politique. Les images filmées ou fixes réalisées au cours de ce périple par Marc Allégret sont le premier opus de sa carrière artistique.
De façon plus générale, cette exposition met en relief une œuvre qui interroge sur l’esthétique d’une époque et la mémoire coloniale de la France.

Cette présentation est complétée par un ensemble exceptionnel de coiffes et d’épingles de différents groupes ethniques du Congo (ancien Congo belge, aujourd’hui République Démocratique du Congo), datant du premier quart du XXe siècle, issues de plusieurs collections particulières et réunies par Serge Le Guennan.
Au stéréotype du casque colonial répondent des coiffures élaborées et le port de coiffes singulières : l’acte du coiffage est en effet à la fois un geste des plus intimes et une façon d’exprimer son identité par le biais de l’apparence. C’est un acte social, qu’il s’agisse de séduire, de montrer son adhésion aux valeurs du groupe ou sa richesse. L’élaboration des coiffes manifeste aussi une réelle recherche esthétique et une créativité qui tirent profit de la diversité des ressources naturelles. Les cheveux tressés évoquent le travail de vannerie et se transmuent parfois en longues nattes et en pompons. Les plumes apportent leur charme vaporeux lorsqu’une unique rémige n’est pas crânement plantée sur le bord de la coiffe. Les cauris, coquillages emblématiques, symboles de richesse, dessinent des fleurs à quatre pétales. Ils sont parfois remplacés par des objets manufacturés issus d’échanges avec les Européens, tels que les petites perles de verre dessinant des motifs proches des mosaïques occidentales, des boutons nacrés organisés en successions régulières, ou de fines chaînettes métalliques. »


Voyage au Congo. Exposition du 21 juin au 31 août 2014, par le musée de Cahors Henri-Martin et présentée au Grenier du Chapitre, rue Saint-James, à Cahors. Ouvert du 21 juin au 31 août de 11h à 18h, dimanches et jours fériés de 14h à 18h, fermé le mardi. Entrée libre et gratuite. Plus d’informations sur le site du musée.

mercredi 11 juin 2014

Le label des Maisons des Illustres inauguré au Tertre

Comme nous l'annoncions en fin d'année dernière, le Tertre, maison de Martin du Gard à Sérigny, près de Bellême dans l'Orne, a obtenu le label des Maisons des Illustres.

La plaque a été officiellement inaugurée aujourd'hui mercredi 11 juin  2014, et dévoilée par Anne-Véronique de Coppet, sa fille et sa petite-fille. Pour les héritières du lieu, ce label couronne et permet d'envisager sereinement la poursuite des nombreuses activités en faveur des arts accueillies depuis toujours au Tertre.

Une association des amis de la Maison Martin du Gard, récemment créée, se donne pour vocation le prolongement de la volonté de l'ancien maître des lieux de maintenir le Tertre ouvert à l'amitié et à la création.






Et ne manquez pas, du 21 août au 14 septembre au Tertre, l'exposition Roger Martin du Gard 1914-1918, un écrivain dans la guerre.

Roger Martin du Gard, mobilisé en 1914, sous-officier chargé du transport des troupes et du matériel, a tenu un journal, écrit des lettres et fait des photographies. Ces documents, exposés au Tertre, sont non seulement des témoignages exceptionnels de son regard, ses sentiments et ses réflexions sur ces années terribles, mais ils montrent aussi le rôle fondamental de la guerre dans toute son oeuvre, des Thibault jusqu'à Maumort Certains textes seront enregistrés et diffusés, d'autres, exposés avec les photos. Il y aura enfin dans le temps de l'exposition, des lectures, la projection d'un film et une conférence. 

Exposition ouverte du jeudi 21 août au dimanche 14 septembre 2014 de 15h à 19h le jeudi, vendredi, samedi, dimanche uniquement.

Samedi 6 septembre 2014 : Intervention du professeur Claude Sicard et lecture de Epilogue par le comédien Jean-Claude Berutti.


dimanche 8 juin 2014

André Gide - Saint-John Perse : une rencontre insolite

Vernissage et rencontre 
à la Fondation Saint-John Perse
« André Gide - Saint-John Perse

une rencontre insolite »

Vendredi 20 juin, à 20 heures, vernissage de l’exposition précédé à 19 heures d’une rencontre avec son auteur, Jean-Pierre Prévost, ainsi qu’avec Henriette Levillain et Frank Lestringant.

Gide fut l’éminence grise de nombreuses entreprises intellectuelles dont la NRF. Leger le rencontre en 1911 lors de son premier séjour parisien et louera toute sa vie la « perspicacité historique » de « cette vraie figure française de son temps ». Pourtant la relation avait mal commencé avec une publication d’Éloges dans la NRF bourrée de fautes et de coquilles mais Leger ne voulut jamais en rendre Gide responsable bien qu’il ait menacé de ne plus jamais publier dans cette revue. Toujours est-il que Valéry Larbaud consacra un article admiratif à Éloges dans La Phalange. Gide et Saint-John Perse conserveront pendant près de quarante ans une relation certes à éclipses mais incontestablement forte, bref énigmatique.

Les participants :
Henriette Levillain, professeur émérite à Paris 4 Sorbonne, auteure de Saint John Perse (Éditions Fayard, 2013)
Frank Lestringant, professeur à la Sorbonne, auteur d’André Gide l’inquiéteur (Éditions Flammarion, 2011)
Jean-Pierre Prévost réalisateur et scénariste de télévision. Il a dirigé la rédaction du livre André Gide, Un album de famille (Éditions Gallimard/Fondation Catherine Gide 2010) et collaboré aux Entretiens de Catherine Gide (Éditions Gallimard 2009).
Modération : Antoine Spire, journaliste et universitaire.

Exposition du 20 juin au 25 octobre

FONDATION SAINT-JOHN PERSE
Cité du Livre 8/10, rue des Allumettes 13098 AIX-EN-PROVENCE
Renseignements : 04 42 91 98 85
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h

La critique selon Gide et Proust


Colloque international
Figures du critique-écrivain
Formes et pratiques du discours métalittéraire

11 au 13 juin 2014
Palais des Académies de Bruxelles

Du XIXe siècle à nos jours, de nombreux écrivains ont combiné écriture de création et critique littéraire. À ces pratiques mêlées correspondent des statuts hybrides, dont celui de « critique-écrivain » est peut-être le plus représentatif. Ce colloque se propose d’interroger cette figure bifide, en prenant en considération les divers paramètres de la critique littéraire en tant que pratique protéiforme, depuis l’institutionnalisation de la critique au XIXe siècle (critique journalistique, critique des écrivains et critique universitaire) jusqu’à la diversification moderne des types de discours critique (théorique, historique, médiatique, essayiste, romanesque).
Comment les rapports entre critique et création sont-ils imaginés, confirmés voire inversés par les écrivains ? Par rapport à quels modèles et repoussoirs les écrivains se définissent-ils en critiques ou en créateurs (ceux, par exemple, du théoricien, de l’essayiste, du chroniqueur, du sociologue ou encore du polémiste) ? Pourquoi la postérité a-t-elle retenu comme critiques des auteurs qui ont par ailleurs investi ou approché une production spécifiquement littéraire ? Et comment ces rapports se renégocient-ils tout au long de l’histoire de la critique ?

Parmi le riche programme (à télécharger ici), signalons :

Jeudi 12 juin : Séance 6 : Lectures et réécritures
· 14h Mamadou ABDOULAYE LY,(Université de Yunnan, Chine), « L’art de la critique selon André Gide et Marcel Proust »

I Falsari, opéra inspiré par Les faux-monnayeurs


Du 18 juillet au 2 août se déroulera la 39e édition du festival Cantiere Internazionale d'Arte, dans la région de Montepulciano, en Italie. Parmi la quarantaine de spectacles programmée, notons la création de I Falsari, opéra de Pierre Thilloy inspiré des Faux-monnayeurs.

Lu dans la presse italienne :


« I FALSARI: PRIMA ASSOLUTA
PER L’OPERA CONTEMPORANEA DI THILLOY

Commissionata dal 39° Cantiere Internazionale d’Arte al compositore francese Pierre Thilloy, I falsari (Les faux-monnayeurs) è un’opera ispirata al celebre romanzo di André Gide. Il progetto multimediale vuole coniugare esecuzione musicale dal vivo ed espressione virtuale. L’esecuzione è affidata al collettivo artistico-musicale Kords, composto da quartetto d’archi, pianoforte, elettronica e dai 7 personaggi che agiscono sulla scena; la direzione musicale è di Vincent Monteil, la regia di Guy-Pierre Couleau. Sulle sperimentazioni de “I falsari”, si innesta una nuova concezione delle sonorità destinate al teatro lirico. Le voci sono elaborate con il supporto dell’elettronica; le esecuzioni, precedentemente realizzate, sono digitalizzate e trattate in sede di postproduzione: le tracce così rilasciate vengono riprodotte durante la rappresentazione teatrale in versione audio/video e interagendo con la recita che si svolge dal vivo. Analoghe sequenze elettroniche arricchiscono anche l’interpretazione acustica degli archi e del pianoforte suonati in teatro, per esplorare e al contempo scardinare i confini dei diversi stili musicali. La coproduzione è siglata da Fondazione Cantiere Internazionale d’Arte e Comédie de l’Est-Centre Dramatique National d’Alsace e Kords (Mulhose), con il sostegno della Fondation Catherine Gide. [24 luglio] » (Cittadino online)

« L’opera contemporanea è protagonista al Cantiere con una prima assoluta commissionata dal festival al compositore francese Pierre Thilloy: “I falsari” è il titolo dell’allestimento ispirato al celeberrimo romanzo di André Gide; sarà il direttore artistico Vincent Monteil a dirigere l’Ensemble Kords, in un progetto che coniuga sonorità elettroniche e un quartetto d’archi (24 luglio). Si tratta di una coproduzione patrocinata da Institute Francaise Bordeaux, realizzata da Fondazione Cantiere Internazionale d’Arte, Fondation Catherine Gide, Lycée Claude-Nicola Ledoux (Besançon), La Salamandre (Metz) e Kords (Mulhouse). » (Nove Firenze)