Dans son numéro 240 de novembre 2011 qui vient de paraître, la Revue des Vieilles Maisons Françaises accorde un article de sa rubrique « Agir » aux tombes Gide à Uzès qui étaient visées par une procédure de reprise des concessions. Thierry de Seguins Cohorn, adjoint au maire d'Uzès en charge des finances et du patrimoine y « affirme qu'il s'agit d'une rumeur infondée. Dès le début, indique-t-il, la municipalité s'est préoccupée de la préservation de ces tombes en accordant six ans aux familles propriétaires des concessions pour se manifester. Quatre années se sont écoulées et la famille Gide, qui se trouve dispersée, a été alertée. Elle s'engage à prendre en charge l'entretien des sépultures qu'elle conserve.»
Nous nous réjouissons de cette annonce, stupides que nous étions d'avoir lancé une pétition et sonné le tocsin face au silence de la municipalité d'Uzès. Nous saluons aussi la diligence des élus – quatre ans pour retrouver des descendants, lorsqu'on sait que Catherine Gide vient encore récemment de donner au musée d'Uzès des objets ayant appartenu à André Gide – et le tact de l'annonce de cette procédure à l'aide de petits panonceaux décoratifs collés sur les pierres tombales. La ville d'Uzès fait preuve d'un réel sens de l'humanité, et de la communication, depuis qu'elle sait qu'un descendant prend en charge la partie financière.
Autre excellente nouvelle : « Nous travaillons avec l'architecte compétent pour garder le charme authentique de ce cimetière du XIXe siècle et nous étudions le projet de sa protection », annonce encore Thierry de Seguins Cohorn. Voilà une promesse qui engage quant à ce qui est finalement, depuis le début, le plus inquiétant dans ce projet. Oui, vraiment, nous avons été stupides de nous inquiéter pour si peu. Dommage que toutes ces précisions n'aient pas été apportées plus tôt...
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