Le Figaro Magazine revient sur l'histoire de la Bibliothèque de la Pléiade, un peu avant les quatre-vingts ans de cette entreprise éditoriale qui ne connaît pas la crise.
Le Charles Baudelaire paru en 1931 chez l'éditeur Jacques Schiffrin avait emballé Gide. Aussi lorsque les Éditions de la Pléiade/J. Schiffrin & Cie, créées en 1923*, connaîtront des difficultés financières, Gide et Schlumberger insisteront auprès de Gaston Gallimard pour reprendre la collection au sein des Editions Gallimard. Deux ans de lutte et de discussions avant d'arriver à un accord.
Sur les liens puis l'amitié entre Gide et Schiffrin la Lettre de la Pléiade n°2 d'octobre-novembre-décembre 1999, dans son Histoire de la Pléiade, a consacré un petit article intitulé "Mon ami Schiffrin" André Gide et la Pléiade qu'on peut consulter en ligne. Et 18 numéros plus tard, la même Lettre de la Pléiade saluait la publication de leur correspondance**...
La correspondance entre Gide et Schiffrin - 250 lettres - avec un avant-propos d'André Schiffrin, fils de Jacques, montre bien la commune exigence éditoriale tant sur le texte que sur la forme des deux hommes. On y suit aussi l'élaboration de la première édition du Journal de Gide, première œuvre d'un auteur vivant à entrer dans la Bibliothèque de la Pléiade.
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* Gide était déjà de l'aventure du premier livre paru aux Editions de la Pléiade/J. Schiffrin & Cie en 1923 : La Dame de pique, traduction de Pouchkine signée Gide et Schiffrin.
**André Gide — Jacques Schiffrin, Correspondance (1922-1950), Avant-propos d'André Schiffrin. Édition établie par Alban Cerisier, Collection « Les Cahiers de la NRF », Gallimard, 2005.
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