Sorin se souvient de Simenon. Simenon coincé dans un cocktail par Gide qui admirait ses romans. Simenon, homophobe (dixit Sorin) qui avait détesté cela...
C'est en 1934 que Gide découvre les romans policiers de Simenon. L'année suivante, il fait lire autour de lui ce Simenon, Les suicidés notamment, "d'une tenue et d'une valeur psychologique incroyables" confie-t-il à la Petite Dame. Une admiration pour ce "phénomène" qui ira grandissante. En 1939 débute entre les auteurs une correspondance aujourd'hui publiée.
Gide poussera Simenon à écrire le grand roman autobiographique dont il devait, selon lui, acoucher : Pedigree. De son côté, Gide envisage d'écrire une "étude" sur Simenon, projet qui ne verra pas le jour et Gide, à la fin de sa vie qui est décidemment bien triste, finira même par revenir sur son admiration pour l'oeuvre de Simenon. Sans doute par jalousie devant cet "arbre à romans"... qui finira lui aussi dans la Pléïade.
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