"Morand me réveille, comme d'habitude, à neuf heures tapantes, me raconte ce petit dialogue avec Chardonne :
"Vous devriez lire la correspondance Gide-Martin du Gard.
- Deux couillons, dit Chardonne à moitié endormi.
- On dira la même chose de nous plus tard.
- Oui, mais nous, nous sommes deux couillons sans prétention."
Pour un mourant*, salut !"
(Journal de Matthieu Galey, 12 avril 1968)
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* Chardonne meurt quelques jours plus tard, le 29 mai
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