jeudi 23 juillet 2009

... vu par Sartre et Malraux

André Gide avec Jean-Paul Sartre


« Ce que Gide nous offre de plus précieux, c'est sa décision de vivre jusqu'au bout l'agonie et la mort de Dieu.
Il a vécu pour nous une vie que nous n'avons qu'à revivre en le lisant ; il nous permet d'éviter les pièges où il est tombé, ou d'en sortir comme il en est sorti. »

(Jean-Paul Sartre, Les Temps modernes, mars 1951)

Une opinion que rejoint celle de Malraux, recueillie au début du siècle, et à charge, par Henri Massis :

« Je le crois... un directeur de conscience. C'est une profession admirable et singulière... Par ses conseils, il n'est peut-être qu'un grand homme de « ce matin » – une date. Mais par cela, autant que par son talent d'écrivain qui le fait par bonheur le plus grand écrivain français vivant, il est un des hommes les plus importants aujourd'hui. »

(Henri Massis, Jugements, Plon, 1924)

1 commentaire:

Connaissance ouverte a dit…

Il faudrait citer aussi ce qui disait Sartre sur la lente conquête de l'athéisme par Gide.