L'arrivée d'un Bulletin des Amis d'André Gide est toujours source de joie. Le numéro 164 d'octobre 2009 est tombé vendredi dans ma boîte aux lettres et sitôt l'enveloppe dégoupillée j'en savourais l'alléchant sommaire :
L'Abeille et les Guêpes ou Quand André Gide flirtait avec les royalistes, de Pierre Masson
La Porte étroite et la question de la « sainteté en art », de Jean-Michel Wittmann
Conversations à Grasse : André Gide et Ivan Bounine, de David Steel
A la première Décade Gide de Cerisy (septembre 1964), extraits des Agendas de Jean Follain
Le « Réveil » de 1830, Jean-Jacques Keller et André Gide, par Alain Goulet
La suite du Journal de Robert Levesque (juin-octobre 1948)
Les dossiers de presse de Attendu que et du Journal
La chronique bibliographique et les informations diverses regroupées en Varia
Entre les dossiers de presse et la chronique bibliographique, un article intitulé « Mais qui est Fabrice ? » signé Céline Dhérin, que je prends tout d'abord pour une étude sur ce pseudonyme qu'emprunte Gide dans quelques pages de son Journal de 1917 alors que se noue la relation avec Marc Allégret, désigné par le prénom Michel.
Il n'en est rien puisque c'est de moi que parle Céline Dhérin et de ce blog. Quatre pages ! Et des plus élogieuses ! Dans le BAAG !
Depuis vendredi j'hésitais à évoquer ici cet article. Je passe pourtant outre ma crainte de l'auto-satisfecit pour remercier publiquement Céline Dhérin et bien sûr Pierre Masson, directeur du BAAG, de leur bienveillant regard sur ces billets accumulés ici depuis bientôt deux ans.
En signant de mon vrai prénom ce blog, j'avais bien en tête ces pages suisses et transies de 1917. Tout comme l'étymologie de ce prénom, « l'artisan » en latin. Aussi Céline Dhérin a-t-elle visé juste, au cœur, en soulignant l'aspect à la fois amoureux et amateur de mes billets.
Infiniment heureux d'avoir été lu aussi bien, je n'en suis que plus touché par tant d'éloge...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire