Voilà qui est bien alléchant : le Festival de la correspondance de Grignan (Drôme) qui a lieu du mercredi 7 au dimanche 11 juillet 2010 sur le thème « le Théâtre » programme deux évènements autour de Gide le vendredi 9.
à 10h : Rencontres littéraires, animées par Gérard MEUDAL, Cour du Tricastin
ANDRE GIDE - PAUL VALERY, portrait d’une amitié d’après leur correspondance
Avec Jean Claude pour la nouvelle édition de la correspondance établie et annotée par Peter Fawcett de « André Gide - Paul Valéry, une amitié dans la différence - correspondance 1890-1942 » Gallimard, 2009.
Jean Claude est professeur émérite de l’Université de Nancy 2 (littérature du XXe siècle et études théâtrales). Il est l’auteur d’un essai sur André Gide et le théâtre. Il a publié la Correspondance entre Gide et Jacques Copeau et, en collaboration, celle de Gide avec Marc Allégret. Il est l’auteur des notices concernant les œuvres dramatiques dans la récente réédition des œuvres de Gide dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a participé à la relecture de la nouvelle correspondance enrichie de Gide et Valéry établie par son collègue et ami Peter Fawcett. Il évoquera les mystères de l’incroyable amitié de cinquante ans entre deux êtres aussi opposés et différents, dont ni l’un ni l’autre ne résolurent l’énigme.
à 19h : Lecture - spectacle, Collégiale
ANDRE GIDE - PAUL VALERY, une amitié dans la différence
Adaptation libre Gérald Stehr
Mise en lecture Agathe Natanson
Avec Roger Dumas, Jean-Pierre Marielle
Gide et Valéry, deux des écrivains les plus doués de leur génération se sont rencontrés au début de leur carrière et, malgré leurs différences profondes, sont restés très proches l’un de l’autre jusqu’à la mort de Valéry. Pour Gide, ce fut « une amitié de plus de cinquante ans, sans défaillance, sans heurt, sans faille et telle enfin que sans doute nous la méritions, si différents que nous fussions l’un de l’autre ».
Quant à Valéry, il écrira : « Il y a entre Gide et moi quelque chose qui n’est ni littérature, ni goûts communs ou complémentaires, ni rien qui s’exprime par un calcul régulier mais quelque chose de l’ordre de la vitabilité, de la faculté de se suivre, de s’adapter instantanément, de se deviner avec bonheur… ».
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